Bruno, Moniteur D’Auto-École (Épisode 9 : Un Nouveau Samedi, Partie 3)

Résumé :
Virginie rencontre Bruno pour la troisième fois. A l’issue de la première heure de conduite, Bruno demande à la belle de prendre la route qui mène au fameux parking, situé en lisière de forêt. Virginie suit les directives de Bruno pour son plus grand malheur.

Récit :
Dans l’habitacle, sur le parking, en lisière de forêt, Bruno venait de sodomiser Virginie pour la première fois de sa vie. Bob ne le savait pas encore et ne l’apprit en réalité que quelques jours plus tard.

En rentrant chez elle, à l’issue de son cours de conduite, Virginie réalisait qu’elle venait de tromper Bob. Certes, elle avait sucé Bruno quelques huit jours plus tôt, et avait légèrement goûter son sperme. Mais, jamais jusqu’à présent, elle n’avait consommé aussi loin les joies du batifolage en véhicule auto. Bruno n’avait cependant pas pénétré Virginie par la voie la plus naturelle. Il avait été trop obnubilé à la sodomiser avec la seule conviction de la faire jouir par cette pratique nouvelle pour elle.

Virginie sans être inquiète, était pensive. Qu’allait-elle dire à Bob ? Elle savait son homme fragile et sensible et savait impertinemment qu’elle ne pouvait pas lui avouer cela de fond en comble d’un seul tenant. Dans le bus qui la ramenait chez elle, elle réfléchissait à la manière de ce qu’elle pouvait dire. Hors de question pour être de tout avouer. Elle jugea que cela pourrait être trop brutale pour Bob.

En arrivant sur le pas de la porte de sa maison, elle réalisa que sa mère qui habituellement partait le samedi matin pour la journée, était encore là :
- Ça va ma chérie, ton cours s’est bien passé ?
- Oui, mais je suis lessivée ! J’ai l’impression d’avoir passé une rude journée !
- Je sais bien, ma fille ! Je suis passée par là moi aussi, tu sais !

Virginie détourna le regard. Sa mère, Nadia, ne se doutait pas à l’évidence que sa fille venait de se faire sodomiser par un moniteur d’auto-école.


- Je ne vais pas tarder à partir. Je t’ai préparé du taboulé et un tajine pour déjeuner. Si Bob vient cet après-midi, tu pourras lui dire de laisser les clés dans le pot de confiture près de la fenêtre, ajouta Nadia.
- Oui, je lui dirais, répondit Virginie.

La Belle alla se coucher.
- Bah, tu ne manges pas ? lui demanda tendrement sa mère.
- Si, si ! répondit Virginie.
- Bon je m’en vais. Je dois être chez Huguette à 14 heures. Si je tarde, je vais être en retard. Bises.
- Bises !

Virginie aussitôt couchée, se leva pour déjeuner. Sans appétit, elle prit une assiette de tajine et pensa à Bob. « Comment faire ? » se répéta-t-elle dans sa tête.

Dans la cuisine, l’ambiance était morne. Elle avait la maison pour elle toute seule. Bob allait sans doute venir vers 15 heures. Elle décida alors de se divertir en prenant un plateau-repas et en s’installant dans le canapé du salon, devant la télévision. En zappant, elle tomba sur une émission de rires et de divertissements qu’elle aimait bien et qui lui changea les idées. Devant l’écran, ses idées nuageuses et grisâtres se dissipèrent. La belle ne songea plus à Bob. Bruno était loin de tout cela. Il n’y avait plus qu’elle et l’écran du rire pour faire passer la pilule.

Vers les 15 heures, Bob arriva. Virginie s’était à moitié endormie devant la télévision avait complètement oublié la venue de son chéri :
- Mince, c’est Bob ! réalisa-t-elle en sursautant et en jetant un coup d’œil par la fenêtre pour voir qui sonnait à sa porte.

Virginie débarrassa rapidement le plateau-repas et les miettes qui allaient avec. Bob sonna une seconde fois. Virginie accourut pour lui ouvrir :
- Oh, mince, je n’ai pas changé de robe ! réalisa-t-elle. Je suis foutue !

Dans la panique, la belle se précipita d’abord dans sa chambre et enfila prestement une tunique. Elle déposa, dans la foulée, sa robe bleue marine qu’elle portait depuis le matin, dans le bac à linge sale de la salle de bain.


Bob sonna une troisième fois puis frappa au carreau en essayant de voir s’il y avait quelqu’un dans la maison. Virginie enfin ouvrit la porte :
- Oh ! tiens, salut, Bob ! euh…, que fais-tu là ? s’esclaffa la belle, un peu gênée.
- Euh ! tu es sûre que tu es dans ton état normal ? ajouta Bob, sceptique.
- Euh… ! Oui ! pourquoi tu dis ça ? affirma Virginie avec une assurance apparente mais inexistante.
- Je te trouve un peu bizarre ? ça va ?
- Oh oui ! oui ! ça va ! ça va même plutôt bien ! renchérit la Belle.
- Tu veux boire quelque chose ? ajouta-t-elle.
- Je peux peut-être rentrer d’abord ? fit remarquer Bob, abasourdi.
- Ah oui, évidemment ! où ai-je la tête ! répondit Virginie en riant nerveusement.
- Toi, t’es vraiment bizarre ! ajouta Bob. Remarque, avec toi, il faut que je m’attende à tout !

Virginie était gênée. Sur ces paroles de Bob, la belle se remémorait la sodomie du matin « Comment vais-je lui dire, pensa-t-elle fermement dans sa tête. Comment ? ». Virginie était soucieuse et Bob voyait qu’il y avait quelque chose qui cloche. Néanmoins, il mit cela sur le compte de la bizarrerie de sa chérie, sans chercher plus. La belle en effet avait souvent des sauts d’humeur comme ça et Bob finalement s’y était habitué. Virginie lui servit un verre à boire.
- Ça a été ton cours ce matin ? demanda Bob.
- Oui, super ! et toi, ta journée ?

Virginie, rapidement, cherchait à botter en touche. A l’évidence, elle n’était pas prête à tout lui dire. Bob répondit à la question de sa belle et en oublia la sienne.
- Bah, moi, tu sais, j’ai été faire les courses avec mes parents ? je n’ai pas eu de cours ce matin. Tu sais, prof absent.
- Ah oui, tiens ! répondit Virginie avec la même crispation. Et tu as été où faire les courses ?
- Au Carrefour de Villeneuve ! indiqua Bob.
- Ah tiens, ça c’est drôle, répondit Virginie, excitée.
- Ah ! téléphone ! ça doit être ma mère ! j’y vais ! rajouta la Belle.


Le téléphona sonna et Virginie s’en alla décrocher, laissant Bob dans la cuisine. Dans l’agitation, elle venait de réaliser que Bob et ses parents venaient de faire leurs courses dans le plus proche supermarché de là où elle se trouvait le matin avec Nono. La nouvelle la troublait étrangement. Elle réalisa que Bob aurait pu la surprendre avec Bruno. La Belle en fut craintive et apeurée.

Le coup de fil interrompit l’agitation de la Belle. C’était effectivement Nadia, la mère de Virginie, qui appelait pour savoir si Bob était arrivé.
- Bob est là ? demanda Nadia à sa fille.
- Oui, il est là. Il vient d’arriver.
- Il a apporté les clés, il t’a dit ?
- Attends, je lui demande !
- Bob ? ma mère demande si tu as apporté les clés de l’appartement ?
- Oui je les ai, précisa Bob.
- Oui, maman, il les a !

Dans la cuisine, Bob finissait son verre et le posa dans l’évier, sans le rincer. Dans la tourmente, il vint rejoindre Virginie dans le salon qui était au téléphone avec sa mère. La belle était assise sur un fauteuil en cuir et tenait d’une main le téléphone, et de l’autre le combiné. Bob s’approchait de sa dulcinée, et l’embrassa dans le cou. La belle lui rappela discrètement par les gestes qu’elle était au téléphone avec sa mère et lui fit signe que ce n’était pas le bon moment pour s’enlacer. Bob, particulièrement joueur, continua et caressa les épaules de sa dulcinée en l’embrassant de nouveau dans le cou, en étant discret, pour que la mère de Virginie ne s’en rende pas compte.
- Ok ! à ce soir maman, répondit Virginie à sa mère.

Virginie raccrocha le combiné et regard Bob avec désapprobation :
- Tu es fou ! tu veux me faire griller ou quoi ? si ma mère se rend compte qu’on s’embrasse pendant que je suis au téléphone avec elle, c’est sûr, elle va plus vouloir me laisser seule le samedi après-midi !
- Bah, tu as 22 ans ! rétorqua Bob en haussant les épaules.
- Oui, mais tu la connais.
Ici, c’est chez elle. Pas chez moi. Tu sais comment elle est.

Virginie insista comme si inconsciemment, elle voulait changer et oublier la conversation de départ. Parler à Bob de son cours de conduite lui était difficile à projeter. Le secret ce jour-là fut bien gardé et Bob n’apprit que plus tard l’infidélité de sa dulcinée.

- Tu es trop-trop belle ! ajouta Bob. Je te trouve de plus en plus jolie.
- Arrête ! tu vas me faire rougir ! répondit Virginie.
- Je t’assure ! Tu dégages quelque chose que tu n’avais pas avant !
- Ah ! j’aimerais bien savoir quoi, demanda Virginie, l’air amusé.

Bob embrassa sa belle dans le cou. Comme chaque samedi, il avait envie d’elle. Le couple se voyait peu en semaine. Il n’y avait que le samedi ou le dimanche qu’ils pouvaient se voir et faire l’amour ensemble.
Virginie essaya d’esquiver un instant les caresses de Bob.
- Tu vas te mettre dans tout tes états ! précisa la belle.
- Justement, c’est ce que je veux. Pas toi ?
- Si ! mais je trouve que tu vas un peu vite. Ça n’fait même pas vingt minutes que tu es entré !
- C’est que j’ai une folle envie de toi. Toute la semaine, j’ai rêvé de toi, ajouta Bob.

Virginie ne savait pas quoi répondre à Bob car toute la semaine, elle, elle avait plutôt pensé à Bruno. Dans le train même qui les ramenaient de Paris le soir, dans le silence, c’était à Bruno qu’elle pensait. Les seuls moments où elle pensait à Bob était les moments passés avec lui, à discuter de choses et d’autres. A discuter pour oublier.

- On va dans la chambre ? demanda Bob.
- Attends, j’ai une meilleure idée.

Virginie signifia à Bob qu’elle avait envie d’essayer une pratique qui jusqu’à alors avait été un véritable tabou pour les deux amoureux. Sans en donner le nom, elle fit comprendre à Bob qu’elle avait envie de faire cela avec lui, en disant que ce serait bien de le faire ensemble. Elle parlait de la pratique comme si elle venait de l’avoir fait. Bob en fut intrigué puis ravi et accepta tout de suite la proposition de sa belle. Dans la foulée, il ne comprit pas le message qu’elle essayait de lui faire passer. La belle avait le regard lumineux et brillant. Ses yeux suppliaient Bob. Devant le miracle de l’amour qui unissait les deux tourtereaux, l’homme accepta et la belle se livra à lui comme pour lui offrir le don qu’elle avait reçu le matin même par Nono dans la voiture de l’auto-école.

Virginie s’absenta alors un court instant et revint vite dans le salon vers Bob. Dans le canapé, l’étreinte fut torride. Bob sortit un préservatif et le déroula sur son sexe en érection. Si tôt, il pénétra sa belle et fût surpris de réaliser que son sexe entra avec une grande facilité, sans la moindre difficulté. Bob gardait en image dans son esprit toutes les scènes de sodomies des films pornos qu’il matait régulièrement avec sa dulcinée. Il trouvait cela bon et se demandait comment se faisait-il que lui et sa chérie n’y avait jamais songer avant.
- C’est incroyable, je suis en toi là ? s’assura Bob auprès de sa dulcinée.
- Oui, tu es en moi ! confirma Virginie.
- Comment c’est trop facile en fait. Je pensais que c’était plus dure que ça !
- Tu aimes ? ajouta Bob.
- Oui, j’aime bien ! affirma Virginie.

Bob ce jour-là fut le plus heureux des hommes même si Virginie finalement se garda bien de lui dire la vérité pour Bruno. Elle espérait néanmoins qu’il comprenne vite qu’il s’était passé quelque chose de spécial entre elle et Bruno, bien plus que tout ce qu’elle avait bien pu lui dire jusque-là.

Virginie embrassa Bob et Bob embrassa Virginie. Vers les 19 heures, Bob s’empressa de partir, rejoindre son foyer. La mère de Virginie, Nadia, n’allait pas tarder à rentrer. Sur le pas de la porte, il embrassa sa dulcinée une dernière fois, lui disant « je t’aime » en la regardant amoureusement dans les yeux. Virginie était pour Bob la femme se sa vie. La belle avait le regard qui brille, ses yeux étaient lumineux. Bob y voyait un paysage de rêve et mille senteurs. Il dessinait dans son cœur des constellations qu’il disait être les constellations de l’amour. Virginie était sa Muse…

A suivre

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